Quito s’étend au fond d’une vallée andine de haute altitude et jouit d’un cadre exceptionnel. Plus haute capitale du monde après La Paz.
Au centre historique nous trouverons presque tous les édifices coloniaux les plus connus.
Ce quartier bruyant, embouteillé et animé conserve une ambiance magique et réserve bien des trésors si l’on prend le temps de l’explorer.
Nous avons passé 2 jours, et marché pendant des heures.
Nous avons commencé notre journée, par le sommet d’El Panecillo (Petit Pain), une colline au sud de la vieille ville, l’immense statue de la Vierge de Quito constitue l’un des principaux points de repère de la capitale. La statue, dotée d’une couronne d’étoiles et d’ailes d’aigle, surmonte un dragon enchaîné sur le globe terrestre. Les Quiteños sont très fiers du fait qu’elle serait la seule Vierge ailée au monde.
De là, une vue superbe s’étend sur toute la ville jusqu’aux volcans environnants, par une belle journée comme aujourd’hui.
Nous redescendons dans le centre historique à Plaza Grande, cœur de la vieille ville. Nous pouvons voir le « palacio del gobierno » et la cathédrale que nous visiterons, moins richement décoré que d’autres églises, elle présente néanmoins une belle collection de peintres de l’école de Quito. Et une grimpette par d’étroites marches pour arriver au sommet de l’église, avec une vue à 360° sur Quito !!! Puis l’église La Merced, plus haut campanile de Quito coloniale, la Place San Francisco, la place et église Santo Domingo, la Compania de Jesus, coiffée de dômes vert et or. L’église la plus richement décorée de Quito, de l’or, de l’or et encore de l’or !!! Les photos sont interdites…..C’était trop tentant !!! La Ronda, une jolie rue récemment rénovée. Cette ruelle étroite est bordée d’édifices du XVIIe siècle. Très calme dans la journée, nous avons pu voir qu’elle s’animait en soirée. Et enfin la Basilique del Voto Nacional il nous faudra grimper très sérieusement pour aller la visiter, et non content Olivier grimpe encore une quantité de marches pour aller plus haut et profiter du panorama. Retour au camping car, dans notre parking prés de l’hôtel Mariott, qui diffuse une musique des Andes, il n’en fallait pas plus pour passer une bonne nuit !!!!
La ligne équinoxiale qui traverse le pays lui a donné son nom et son plus grand titre de gloire. La Mitad del Mundo marque le lieu où, en 1736, le Français Charles-Marie de La Condamine effectua les relevés permettant de situer l’équateur. Les mesures prises lors de l’expédition, qui devaient donner naissance au système métrique, établirent que la Terre n’est pas parfaitement ronde et présente un renflement à l’équateur.
Un monument de pierre trapézoïdale, haut de 30 m et surmonté d’un globe de cuivre, se dresse au centre de la Mitad del Mundo. Bien évidemment, ce lieu est très touristique, des boutiques de souvenirs et autres jalonnent le chemin qui mène à ce monument. Contesté quant à l’exactitude du point 0, ce que nous avons pu constaté avec le GPS. Nous voilà donc parti à l’amusant Museo Solar Inti Ñan qui se tiendrait exactement sur la ligne de l’équateur. Son exposition en plein air consacrée à la géographie astronomique permet de comprendre l’importance de la situation géographique de l’Équateur. Notamment le “chronomètre solaire”, un instrument unique élaboré en 1865, qui indique précisément, à partir des seuls rayons du soleil, l’heure astronomique et conventionnelle, le mois, le jour et la saison.
Le plus fascinant est le fait que le véritable équateur (0,00 degré selon ce qu’indiquent les systèmes GPS) passe en réalité sur un site indien sacré édifié il y a plus de 1 000 ans !
Ce site s’appelle Catequilla : il se trouve au sommet d’une colline, du côté opposé de la route en provenance de La Mitad del Mundo.
Nous avons tout de même trouvé un point 0,00 en sortant du musée, sur le bord de la route !!!